« Lorsqu'un héro naît des cendres d'un monde oublié... »
 
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Contexte
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Maître du Jeu



Ven 4 Mar - 22:56

/!\ L'histoire de ce contexte se déroule il y a près d'un siècle. Les éléments relatés ici ne peuvent être présents dans votre histoire. /!\



Aux origines

« 4 mars.

C'est la première fois que j'écris dans ce vieux carnet. Ça fait des années qu'il traîne dans mes affaires, depuis que je suis gosse, en fait. Je revois encore Grand-Mère me le tendre en soufflant qu'un jour, je pourrais raconter mes histoires dessus. Ma vie n'est pas passionnante, elle ne l'a jamais été. Mais, en pliant mes bagages, j'ai retrouvé ce calepin tout jaunit, et je sais pas pourquoi, j'ai eut envie de commencer à y tenir mes aventures. Après tout, je m'apprête à commencer une nouvelle vie.

Au moment où j'écrit sur ces pages, je viens de déposer mes bagages dans ma nouvelle maison. C'est une très jolie île. Il n'y a qu'un seul village, ici, et quel calme ! Il y a un grand lac splendide, juste à côté, et la grande majorité de ce petit havre est encore sauvage et inexploré. »

L'ambition des Hommes

« 16 mars.

Ça fait un bout de temps que je n'ai pas trouvé le temps d'écrire dans ce carnet. Avec mon emménagement, la découverte de ce charmant coin de paradis et la rencontre de mes nouveaux voisins, j'ai été bien occupé. Mais me voici de nouveau.
Je n'ai pas grand chose de nouveau à raconter, depuis la dernière fois. Oh, si, il paraît qu'on va devoir agrandir le village, parce que les gens sont de plus en plus nombreux à arriver. J'ai entendu certaines personnes discuter d'aller explorer les zones éloignées de l'île, pour voir si on ne pourrait pas y planter des champs. La majorité du village semble y songer sérieusement. A mon avis, ils ne vont pas tarder à concrétiser leur idée. »

[...]

« 2 avril.

Ça y est, tout le monde est prêt. Ça m'étonne pas qu'autant de gens aient décidé de participer à cette exploration. Depuis le temps qu'ils vivent à côté de ces forêts, ils sont forcément curieux. J'ai décidé de les accompagner sur un coup de tête. Moi aussi, je suis curieux. »

Ces bêtes du diable

« 22 avril.

Il y a des bêtes, dans cette forêt. Ça fiche la trouille. On a des hommes qui sont revenus tout effrayés en braillant qu'ils avaient vu d'énormes loups affamés. Certains ont déjà abandonné l'exploration. On ne peut plus s'aventurer hors du village sans armes. Vraiment, je sais pas ce qu'il y a dans l'ombre, mais il y a quelque chose. »

« 24 avril.

Le mystère est éclaircit. C'est pas des monstres. Juste des chiens. Mais d'affreux gros chiens, sauvages et dangereux. Il paraît que ce sont les descendants de chiens domestiques abandonnés sur l'île, qui se sont croisés avec des loups. Des corniauds issus de corniauds. C'est possible, après tout, et ça expliquerait que certains ressemblent vraiment à des loups. Sans doute les rejetons des derniers purs loups de cette île. J'aime pas les chiens. Depuis que je me suis fait mordre, quand j'étais petit. J'ai jamais vu des bêtes pareilles. Ils sont énormes, tout comme leurs mâchoires.  Il faut les exterminer, ces bêtes du diable, sinon ils nous tuerons tous, je vous le dis. Les gosses peuvent même plus dormir la nuit, ils viennent rôder de plus en plus près du village. On a du bétail qui disparaît, et ça m'étonnerais pas que bientôt, les humains aussi. Franchement, ça fiche la trouille. »
« 28 avril.

Enfin, on a reçut du renfort du continent. On en demande depuis qu'on a apprit, pour les chiens. On a des hommes et des armes, on va enfin pouvoir éliminer ce fléau. On a commencé à libérer l'île de ces monstres. Une bonne vingtaine sont déjà morts, mais on suppose qu'il en reste encore bien plus du double. »

La chute du paradis

« 12 mai.

Ça va faire une semaine. Une semaine qu'on a plus vu une seule de ces bêtes. La paix est revenue, sur l'île. De nouveau un petit paradis. On renaît de nos cendres, lentement. C'est un nouveau départ, et j'espère qu'on a réussit à tuer jusqu'à la dernière de ces bestioles. En tout cas, les gosses recommencent à jouer aux abords de la ville, et à dormir la nuit. Bref, c'est redevenu normal. »

« 17 janvier.

Ça fait une éternité que j'ai pas écrit dans ce carnet. Plus de huit mois ! J'ai remis la main dessus par hasard, ce matin. En relisant mes derniers messages, je me suis rendu compte combien j'étais imbécile... J'aurais dût me douter qu'exterminer ces chiens, et aussi les ours qui leur tenait compagnie, allait tout bouleverser. Sans prédateurs, les cerfs et autres herbivores se sont multipliés, et ont commencé à tout dévorer. Bientôt, il ne restera plus rien, à ce rythme. On a bien appelé des chasseurs, mais ça ne suffit pas. »

[...]

« 3 décembre.

Je ne m'en étais pas rendue compte, jusque là. Le changement a été plutôt progressif. Mais, en me plongeant dans un ancien album photo, j'ai revu l'île à mon arrivée. Tout a changé. Les herbivores ont détruit les forêts. Le paradis n'est plus. »

[...]

Le loup

« 17 mars.

On repart dans les bois. Une fillette a disparue. Ses parents sont paniqués, ils disent qu'elle jouait aux abords du village. Presque tout le monde se prépare à partir. Ca m'étonnerais pas que ce soit les chiens qui aient réussi à en réchapper, même si on pensait les avoir tous massacrés. Quand je vois le regard des autres, je sais qu'ils pensent pareil. On a pas beaucoup d'espoir, mais on ira quand même. Ces bêtes vont voir qu'on ne s'en prend pas à nous comme ça. »

« 20 mars.

Toujours pas de traces de la petite. Les gens commencent à se décourager. On en compte près du quart qui sont déjà rentrés chez eux en marmonnant qu'ils auraient même bouffé les os, de toute façon. Moi ? Je continue. »

[...]

« 13 avril.

J'en ai assez de tout ça. Depuis le temps qu'on cherche, c'est sûr qu'il reste plus rien de la gamine. C'est le dernier jour, pour moi. On ne pourra pas dire que j'ai abandonné trop tôt, on est plus que cinq à fouiller ces satanés bois. Il n'y a que les parents de la petite qui semblent prêts à continuer. Les deux autres, comme moi, ils en ont marre. J'espère qu'ils vont la retrouver, leur fille, même si j'y crois pas trop. »
[...]

« 21 avril.

Pas possible ! Ils l'ont retrouvé, la gosse ! Et pas qu'elle, puisqu'ils sont revenus au village avec une de ces bêtes. Oui, un chien, plus gros encore que tous les autres, comme un croisement entre un loup et un de ces molosses baveux que certains s'amusent à qualifier de "nounours paisible". Bien sûr, quand ils sont arrivés, on a tout de suite sortis les fusils pour l'abattre, la bestiole. Mais voilà que la gosse se met à hurler que c'est son "ami". Ami avec ces créatures, j'y crois pas. Ses parents nous ont raconté que ce chien avait attaqué un ours qui s'en prenait à la petite, pour lui sauver la vie, et que ce sont les bruits de la bataille et les cris de la fillette qui les ont menés jusqu'à elle. Il paraît qu'elle vit avec ce chien depuis qu'elle s'est perdue. »

« 22 avril.

Le chien est devenu une vrai star, ici. Tout le monde semble avoir oublié à quel point c'était important de tous les tuer, il n'y a pas si longtemps que ça. Maintenant, cette bête court dans toute la ville et les gens lui donnent tous une petite friandise ou une petite caresse à son passage. Les enfants réclament tous des chiens pour leur anniversaire. On parle même de réintroduire des chiens sauvages dans l'île pour régler le problème de la population des herbivores. Bref, un seul chien et tout change, ici. »

[...]

Le héro

« 15 mai.

Sacré chien ! Je commence à apprécier cette bête, moi aussi. A force de le voir passer devant ma maison, et me regarder pour que je lui donne une petite caresse, je m'y suis habitué, je crois. Aujourd'hui, il a même attrapé ce gros rat qui traîne dans mon jardin et que je n'ai jamais réussi à tuer. Il faut avouer qu'il est utile, comme chien. Il chasse les oiseaux qui dévorent les récoltes, et veille à ce qu'aucun animal dangereux n'approche du village et des enfants qui jouent. C'est un bon gardien. »

« 17 mai.

Le village entier fête ce bon gros chien, aujourd'hui. C'est un vrai héro. Cette nuit, il a réveillé tout le monde en faisant un vacarme assourdissant. Et en se réveillant, un homme l'a trouvé face à un voleur qui s'apprêtait à partir avec des bijoux de valeur. C'est un sacré bon chien, ça. Les gens parlent d'acheter des chiens de garde au cas-où. »

[...]

« 5 juin.

C'est devenu la ville des chiens, ici. Presque tout le monde en a acheté. Du pure-race au bâtard, on a de tout. Et pas que des chiens de garde. Les bergers en ont aussi adopté, et les parents qui voulaient un compagnon à leur enfant. Et apparemment, le village a gagné sa réputation, puisque depuis quelques jours, on voit venir des gens cherchant un boulot avec les chiens. On a déjà un vétérinaire et un toiletteur qui vont ouvrir un cabinet, et on prévoit un refuge. On a aussi des policiers qui sont venus avec leur partenaire canin, et il paraît qu'on prévoit l'arrivée d'un petit groupe de chiens sauveteurs aquatiques et leur maître. Bref, finit la petite île paisible, maintenant impossible d'échapper aux aboiements et aux chiens qui courent partout. »

[...]

Un nouveau paradis

« 23 avril.

L'île est de nouveau belle et vivante. Et pour cause : avec toutes les bêtes que l'on a fait venir, les derniers chiens sauvages ont pu se reproduire et la repeupler. On ne les craint plus, maintenant. On a nos chiens pour nous protéger, et en plus, ils ne sont pas dangereux. Peut-être ne l'ont-ils jamais été, ou peut-être le fait d'avoir du sang de chien domestique les a-t-il rendus plus dociles. On a aussi des chiens qui ont fugué, et d'autres qui ont été relâchés ici, enfin bref, on a de nouveau une population de chiens sauvages, qui chassent les herbivores. D'autres sont moins sauvages, à moitié domestiqués, et on les voit souvent traîner à côté du village. Mais ils ne sont pas dangereux, on leur donne quelques vieux os et on les voit parfois courir après les quelques rats réfugiés dans les ruelles. Tout revient à la normale. Bienvenue sur l'île aux chiens. »
ContextePour connaître l'histoire de Guyapi Island, lisez le contexte du forum. Il est préférable de le connaître, pour éviter les incohérences.

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